Découverte d’un nouvel aspect de cette belle et grande France ! Non… je ne me laisserai pas démoraliser par le marasme ambiant… Des collines verdoyantes sur fond de Canigou encore enneigé et, loin devant : la Méditerranée. Des forêts d’un vert très foncé, piquées de grands buissons d’or qui se balancent dans le vent, car il souffle fort et frais en cette mi-mars. Ces grands et superbes mimosas égaient les coins de rues, les campagnes et les collines ! Quelques petits villages assez calmes en ce moment. Palalba est un des plus jolis !
A Céret nous avons écouté un très beau concert dans l’église remplie, en l’honneur du compositeur français Gabriel Fauré, originaire de Pamiers, l’Orchestre Symphonique d’Alénya-Roussillon, avait élaboré un programme entièrement dédié à ses œuvres : des extraits de Pélléas et Mélissande, la célèbre Pavane (j’adore), le Cantique de Racine et son Requiem, véritable chef d’œuvre de la musique sacrée.
sans oublier notre bref passage en « centre ville » pour humer l’ambiance de la Cavalcade :
Sur six, nous étions quatre à suivre la cure thermale d’Amélie-les-Bains. Un établissement très agréable dans lequel tout le personnel est très aimable et souriant. Nos horaires de fin de matinée ne nous laissaient pas beaucoup de temps pour visiter la région. La plupart du temps nous arrivions à l’appartement, en tout début d’après-midi, l’estomac dans les talons, quel réconfort de sentir les bons effluves du repas tout prêt !
Collioure : son bord de mer, ses jolies ruelles, ses terrasses et ses plages, toujours un plaisir ! La sinueuse route « verte » du retour nous a permis d’admirer des panoramas magnifiques et des genêts scorpions dans les collines.
Le Petit Train Jaune au départ de Villefranche de Conflent : comme tous les petits trains de montagne, se faufile en serpentant sous les arbres et les rochers, au bord des gorges et parfois des précipices… et même sur un pont (Pont de Cassagne) suspendu, le seul ferroviaire actuellement en France, construit en 1908 ! Villefranche n’est pas vilaine à voir, de très jolies enseignes suspendues au-dessus de sa rue principale ! Quelques crêpes pas bonnes… et on grimpe… jusqu’à la petite gare de La Cabanasse. A pied nous continuons pour voir la forteresse (encore une que l’on doit à Vauban), inscrite aussi au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008 !
En allant sur Gérone, nous avons passé par Banyoles, petite cité agréable . Mais grâce à Françoise qui tenait à revoir Gérone, nous avons découvert (à 4 cette fois) cette très jolie ville de Catalogne, sur les rives de l’Onyar. Réputée pour son architecture médiévale, son Vieux quartier entouré de murailles (Barri Vell), sa superbe cathédrale ou encore ses ruines romaines de la forteresse de la Força Vella. Bordé de jardins paysagers, le Passeig Arqueològic longe les remparts médiévaux du Vieux quartier, qui sont pourvus de tours d’observation offrant des vues dégagées (on se croirait en Toscane). Les maisons colorées se reflètent dans la rivière, les jardins sont superbes et les ruelles très soignées fort agréables à parcourir. J’ai beaucoup aimé, ce petit Florence !
Fin de la cure, dernier repas ensemble sur une terrasse d’Amélie :
Que dire au sujet de cette cure si ce n’est que l’établissement est grand, très propre, bien conçu ! Le lendemain matin de mon premier jour de cure j’ai eu l’impression que mes mains étaient redevenus petites et fines… tant les jets et la boue m’ont fait du bien ! Les cataplasmes de kaolin aussi m’ont fait du bien à l’épaule. Les bains chauds à buses j’ai adoré… La cohabitation à six s’est bien passée parce que nous sommes des personnes sensées et, pour quatre, assez tolérantes ! Mais il y a eu quelques instants délicats !